Argenteuil (95), France
Etudes en cours
Fiminco
Habillage métallique à géométrie complexe
SPAN Bureau d'étude enveloppe
Fresh Architecture
Conception géométrique et structurelle de l’habillage métallique du cinéma multiplexe.
Architecture des structures | Technologie des enveloppes
Argenteuil (95), France
Etudes en cours
Fiminco
Habillage métallique à géométrie complexe
SPAN Bureau d'étude enveloppe
Fresh Architecture
Conception géométrique et structurelle de l’habillage métallique du cinéma multiplexe.
Paris, France
2018
Syndicat des copropriétaires de l'immeuble
Enveloppe vitrée, verre extra large
Bureau d'étude enveloppe, y compris EXE
La surélévation de l’immeuble est couronnée par un penthouse en verre, dont les façades principales sont constituées d’un seul panneau de double vitrage isolan, d’une longueur de 10m.
Paris, France
Chantier à venir
Université Pierre et Marie Curie
Bâtiment universitaire
Structure et enveloppe
Conseil en structure et enveloppe pour BIG et BIG-E
SPAN assure une mission de conseil pour la structure et la façades du bâtiment Paris PARC pour BIG Engineering.
Le chantier est prévu pour 2020.
Paris, France
Études en cours
Usine des 5 sens
Structure bois et façades
SPAN
Loci Anima architectes
Projet lauréat de Réinventer Paris 2 en janvier 2019, sur le site de l’usine de pompage d’eau de Seine dite « usine d’Auteuil » dans le 16ème arrondissement de Paris.
Le projet comprend la réhabilitation et transformation des halles existantes, et la création d’un pavillon et d’un péristyle en bois.
Oloron Sainte Marie, France
2009
Communauté des Communes du Piémont Oloronais
Passerelle mixte bois acier
Longueur 50m
1,24 M€
Jean-François Blassel architecte
RFR sas
Structure mixte bois acier en poutre sous-tendue.
Après 10 ans d’exposition à des conditions sévères d’hygrométrie, le platelage est en cours de rénovation.
Hell , Norvège
2016
Jemabneverket (Société nationale des chemins de fer norvégiens)
Pont ferroviaire
Longueur 220m
101,8 M NOK
Jean-François Blassel architecte
RFR sas
Ramboll Norge as
Pont ferroviaire de 220m à 5 travées.
Le caisson et les piles sont profilés pour jouer avec la lumière et tracer l’ouvrage le plus calme possible.
Bois-Colombes (92), france
2013
Ville de Bois-Colombes
Passerelle en poutre de type Pratt
Portée de 45m
1,3 M$
Jean-François Blassel architecte
RFR sas
DG Construction
Gagne Charpente métallique
Passerelle piétons et cycles franchissant deux voies ferrées sur une portée de 45m.
La structure en poutre treillis métallique de type Pratt possède une hauteur statique d’environ 3m, et intègre toutes les fonctions pour franchir le faisceau ferroviaire en toute sécurité.
La passerelle est prolongée par une pergola végétalisée, qui créé un tunnel de verdure entre les deux rives.
Buffalo (New York), Etats-Unis
Concours
Ville de Buffalo
Pont en Bow String à suspentes rayonnantes
Portée de 120m
10 M$
SPAN
Maffeis Engineering
Spiers+Major
Passerelle pour piétons et cycles reliant deux parties du Ralph C. Wilson Jr Centennial Park à Buffalo.
Winnipeg (Manitoba), Canada
Etudes
Ville de Winnipeg
Passerelle haubanée
Longueur de 160m
6 M$CAN
SPAN
WSP
Passerelle pour piétons et cycles franchissant la rivière Assiniboine au cœur du centre-ville de Winnipeg.
Paris (75), France | 2020
MOA | OPPIC et UNIVERSCIENCE
Type de structure | Enveloppe légère
Surface | 2100m²
Matériaux | Acier, toile PTFE, coussins ETFE
Budget | 5 M€
SPAN
Taiyo Europe
B+G Stuttgart, Éléments Ingénierie, Overdrive, Cabinet Bleuse
Projet de rénovation des coupoles textiles de la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris, et remplacement des oculus verriers par des coussins en ETFE.
Le chantier de remplacement des coupoles textiles et des verrières de la Cité des Sciences et de l’Industrie démarre.
Après plusieurs mois d’études pour affiner les méthodes et concevoir les détails de tous les éléments remplacés, ces travaux exceptionnels, en site exploité, peuvent commencer. Ce sont plus de 2 millions de visiteurs qui circuleront sous nos installations de chantier.
La première étape consiste à installer les échafaudages et les bâches de protection qui nous permettront d’isoler nos travaux du reste du musée, au cœur même de l’édifice.
Ensuite, l’objectif est simple : remplacer les éléments usés par 34 ans de bons et loyaux services, en améliorant les performances thermiques de l’enveloppe, tout en maximisant l’apport de lumière naturel dans le hall du musée. Tout ceci sur une surface de 2000 m².
« Depuis le hall d’accueil, en levant les yeux, vous découvrez le volume colossal de l’ancienne salle des ventes jusqu’à la toiture. Adrien Fainsilber a créé à l’intérieur de la Cité des sciences et de l’industrie une énorme ouverture après suppression des structures internes du bâtiment existant. La lumière naturelle pénètre ainsi largement à l’intérieur du bâtiment, notamment par deux coupoles de 17 mètres de diamètre. »
Extrait de l’audioguide « Architecture et histoire de la Cité des sciences et de l’industrie », mis à disposition des visiteurs par la Cité des Sciences et de l’Industrie.
La toiture de l’accueil de la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris, formée de deux ouvrages symétriques en toile, acier et verre, est située à l’aplomb du hall central qui dessert l’ensemble des activités du musée. Elle mesure environ 2160 m² en plan. Trois grands éléments composent chacun des deux ouvrages : une tenségrité en acier suspendue au bâtiment, une verrière circulaire portée par la tenségrité et une couverture textile à laquelle la tenségrité sert également d’appui. La couverture textile est formée de deux hyperboloïdes centrés sur les verrières. Ils sont joints entre eux par une forme de selle, constituant ainsi une seule grande surface anticlastique.
En 1970, la construction de la salle des ventes et d’abattoirs en route depuis plus de dix ans est brutalement arrêtée. Il faudra encore seize ans pour que le bâtiment abandonné à moitié achevé soit reconverti en Cité des Sciences et de l’Industrie, dédiée notamment à la créativité et à l’innovation, comme l’a voulu son premier président, le physicien Maurice Lévy. Dans la transformation du bâtiment par l’architecte Adrien Fainsilber, deux ouvrages singuliers émergent, les serres bioclimatiques qui font face au parc de la Villette et les deux coupoles qui éclairent le hall central, véritable fédérateur du musée.
Les coupoles ont été fortement endommagées en 1990, lors d’une tempête qui a soulevé et brisé une partie des verrières. Le projet initial prévoyait la rotation des coupoles pour suivre la course du soleil. Les rayons étaient dirigés dans l’atrium par le biais de miroirs intérieurs eux-mêmes orientables. Ces miroirs, partiellement brisés par la chute des verres des coupoles ont été déposés en 1991. La dimension héliotropique du projet a été oubliée, les coupoles bridées provisoirement en rotation, un filet de protection tendu en sous-face de la coupole, vingt-cinq ans ont passé.
Aujourd’hui, il a été décidé de rénover les coupoles en préconisant un certain nombre de produits, de dispositions et de travaux. Le traitement de la lumière, naturelle et artificielle, des coupoles est leur raison d’être. Dans le respect des « modèles d’énergie et de lumière », tout à fait en avance sur leur temps, de Peter Rice et de RFR, le maître d’ouvrage a choisi de remplacer les deux toiles initiales par une toile Tensotherm dont la transmission lumineuse est particulièrement intéressante à cet égard, et remplacer les verrières par des membranes gonflables en ETFE.
La principale difficulté de ce chantier a été de répondre à cette question : comment remplacer 2000m² de toile qui couvrent l’atrium central d’un musée fréquenté par plus de 2 millions de visiteurs par an, sans jamais fermer l’établissement ?
Pour cela, nous avons mis au point une opération en trois grandes étapes : la rénovation de la coupole ouest, la rénovation de la coupole est, et enfin le remplacement de la toile. Toutes ces étapes nécessitent des méthodes adaptées, entre travail à la corde ou depuis une plateforme suspendue, et livraison de la toile de remplacement par hélicoptère.
La rénovation portera sur les éléments suivants :
L’ultime étape consiste à remplacer la toile extérieure en une seule opération, après avoir héliporté la nouvelle toile sur le toit du bâtiment.
L’enveloppe initiale de l’atrium était composée de deux toiles, intercalées d’un isolant thermique. L’isolant a été déposé en 1991, à la suite de l’endommagement de la toile extérieure lors d’une tempête. Ces deux toiles vont être remplacées par une seule toile, le Tensotherm, constituée d’un sandwich toile/isolant/toile, d’une épaisseur totale inférieure à 10mm. Ce procédé innovant, breveté et produit par Birdair, est le fruit de l’assemblage de deux toiles en fibre de verre avec enduction PTFE, et d’un feutre aérogel de 8mm. Outre sa très grande pérennité, ses relativement bonnes propriétés thermiques (U=1,16 W/m².K), ce produit a été retenu pour sa capacité à diffuser la lumière, avec une transmission lumineuse d’environ 4%.
L’effet sera saisissant, et la lumière qui entrera dans le musée sera beaucoup plus homogène qu’aujourd’hui. Birdair a réalisé une rénovation similaire en 2014, au Talisman Centre de Calgary, en remplaçant la toile PTFE de 1983 par une toile Tensotherm. Le gain de lumière est manifeste.
A la Cité des Sciences, les verrières d’origine étaient couvertes par des verres feuilletés de 1,60 x 1,60m. Après la tempête de 1991, les verres ont été divisés, en ajoutant des profils aluminium intermédiaires, pour obtenir une trame de 0,80 x 0,80 m.
SPAN et Taiyo Europe ont proposé de maximiser la transparence des verrières, en réduisant le nombre de poutres métalliques et en augmentant la portée des éléments de remplissage. La réduction des éléments métalliques ne s’arrête pas à la suppression des profils en aluminium ajoutés en 1991, mais concerne aussi toutes les traverses et la moitié des poutres treillis. Ces adaptations permettront d’installer 5 grands coussins en ETFE à 4 couches. Outre le gain de transparence apporté par la forte réduction des éléments métalliques, les coussins ETFE présentent une transmission lumineuse importante (TL = 0,70), et une isolation thermique deux fois meilleure que la verrière actuelle (Ug = 1,5 W/m².K).
Au cours des études, SPAN et Taiyo Europe ont développé une solution alternative pour le remplacement des verrières : une lentille formée d’un coussin unique de 16 m de diamètre.
Cette solution aurait permis de supprimer l’ensemble des poutres treillis de la structure existante, le coussin ne nécessitant d’ancrage que sur sa périphérie. La forme circulaire des verrières était idéale pour cette solution, car les charges appliquées au coussin sont distribuées sur sa périphérie, reprises facilement par la structure annulaire existante.
La vision vers le ciel aurait été presque directe, le coussin ne nécessitant qu’un réseau de câbles très fin, pour résister aux intempéries en cas de dégonflement accidentel.
A notre grand regret, cette solution n’ayant pas été prévue dans le budget initial de l’opération, le maître d’ouvrage n’a pas souhaité s’engager dans cette voie.